Bonjour tout le monde ! Aujourd'hui, j'ai l'honneur de recevoir Delphine Audret, sur le blog, qui est l'autrice de Sergent Ladykiller publiée chez Hugo New Romance !
Qui es-tu ?
↠ Présente-toi !
Je vis au pied des montagnes, près de Grenoble. J'adore le chocolat, je sirote du thé toute la journée, surtout quand j'écris. Avant d'être autrice, j'ai été blogueuse littéraire. Je lis donc beaucoup et mes genres de prédilection sont la romance (bien sûr ❤️) et les littératures de l'imaginaire, surtout la fantasy.
Parle-nous de ton parcours !
↠ Peux-tu nous parler de ton parcours dans l'édition ?
J'ai publié mon premier roman (qui a été découpé en 2 parties pour des raisons pratiques) en 2019, dans une petite maison d'édition de romance, mais j'ai toujours eu le rêve de publier chez Hugo Roman. J'ai commencé une dystopie young adult qui traîne toujours dans mon ordinateur avant d'avoir l'idée de Sergent Ladykiller. Je sentais que ce roman ne serait pas comme les autres, qu'il m'emmènerait plus loin. Une fois terminé, je l'ai donc soumis chez Hugo en y croyant réellement. J'ai reçu un premier retour d'une de leur éditrice, qui soulignait le potentiel de mon histoire mais aussi les points à retravailler. Je me suis donc retroussé les manches pour proposer une V2 du roman qui a cette fois-ci été acceptée.
Si on s'intéressait un peu plus à Sergent Ladykiller ?
↠ Si tu pouvais résumer Sergent Ladykiller en 3 mots, lesquels choisis-tu et pourquoi ?
- Reconstruction : aussi bien Chiara que Jack ont subi des échecs, des évènements traumatisants, des pertes et ils doivent choisir de se reconstruire ou de se laisser sombrer.
- Famille : on parle de famille de sang, de famille de cœur et de la grande famille des Marines (les "frères d'arme"). Je voulais montrer des liens familiaux forts, mais aussi souligner qu'on peut se créer sa propre famille.
- Confiance : on a affaire à des personnages qui, du fait de leur passé, ont du mal à faire confiance aux gens et à la vie en général.
↠ Pourquoi avoir fait le choix de situer ton histoire dans le monde militaire et plus précisément, chez les Marines ?
J'ai toujours adoré les romances militaires. J'aime les thèmes qu'on y aborde fréquemment comme l'éloignement, le sacrifice, le dépassement de soi, les amours contrariées. J'en ai lu un certain nombre, mais il y avait toujours un petit détail qui me gênait, donc j'avais l'idée d'écrire la romance militaire qui répondrait à mes critères.
Si j'ai choisi les Marines, c'est parce que c'est une force à part, même au sein de l'armée américaine. Ils ne répondent pas au même commandement, ils ont un entraînement spécial, un uniforme qui les distingue et on les connaît comme "The few, the proud". J'avais envie d'explorer ce que ça peut impliquer dans le quotidien, notamment du point de vue relationnel.
↠ Quels défis as-tu rencontrés lors de l'écriture de scènes impliquant des aspects spécifiques de la vie militaire ? Sur quoi t'es-tu appuyée pour construire l'environnement militaire dans ton livre ?
Je suis quelqu'un qui aime les détails et le réalisme. Je voulais donc que tout soit crédible. Évidemment, j'ai écrit une fiction et non un documentaire, donc j'ai forcément dû romancer certains aspects et prendre quelques libertés. Néanmoins, j'ai regardé des films sur les Marines ("Jarhead" notamment), des vidéos YouTube de Marines qui parlent de leur métier (et même du pliage des manches d'uniforme, c'est toute une technique !), fouillé les forums en ligne et lu les comics de Maximilian Uriarte. Ce sont tous ces petits détails que j'ai intégrés dans mon texte.
↠ Quel était ton objectif à travers cette histoire ? Que recherchais-tu à travers cette histoire ? Qu'est-ce que tu espères que les lecteurs retiennent de ton livre ?
Je voulais raconter une histoire d'amour, évidemment, tout en explorant la difficulté des relations avec un ou une militaire. Je souhaitais aussi divertir, tout en créant de l'émotion. Je voulais aussi approfondir les liens familiaux et montrer que même si la vie n'est pas toute rose, on peut quand même trouver le bonheur. J'aimerais que les lecteurs retiennent des personnages attachants et qu'ils passent un bon moment en leur compagnie.
↠ Est-ce que tu peux citer une scène clé de ton roman qui représente le plus selon toi les défis et les émotions auxquels sont confrontés tes personnages par rapport à leur implication dans l'armée ?
Sans spoiler évidemment, pour moi c'est dans le chapitre 8, lorsque Flynn raconte ce qu'il s'est passé pendant son déploiement en Afghanistan. Je voulais montrer la dualité des émotions qu'il a ressenties, entre l'entraînement qui prend le pas, la nature humaine et ses sentiments qu'il doit réfréner pour faire son boulot, sans pour autant arriver à effacer la culpabilité.
Et dans le futur ?
↠ Est-ce que tu as d'autres romans de prévu à venir ? Une suite par hasard ?
J'ai écrit un spin-off sur Jack, que beaucoup de lectrices m'ont réclamé. J'avoue avoir une tendresse spéciale pour ce personnage. Le manuscrit est en train de suivre son cours dans le processus d'édition et je donnerai toutes les informations dès que je serai en mesure de le faire. On m'a aussi demandé l'histoire de Johnny : ça tombe bien, j'ai aussi une petite idée de ce qui lui arrive.
Sinon, j'ai en tête une autre romance contemporaine qui n'a rien à voir avec l'univers de Sergent Ladykiller. Il faudrait que je termine ma dystopie young adult et j'ai aussi l'idée d'une ou deux romantasy. Bref, j'ai du boulot !
↠ Où est-ce que tu te vois dans 5 ans ?
Dans 5 ans, j'aimerais idéalement que l'écriture fasse une plus grande partie de mon quotidien, voire mon métier à plein temps. Comme j'ai dit, j'ai de quoi écrire des romans pour les 10 ans à venir !
C'est tout pour aujourd'hui !
J'espère que ces quelques réponses de la part de l'autrice vous auront donné envie de lire Sergent Ladykiller, que j'ai particulièrement adoré et qui m'a arraché quelques larmes ! Je ne peux que le recommander, si vous aimez les military romance ! Il était important pour moi de laisser sa place à l'autrice sur mon blog pour parler de ce livre, qui m'a particulièrement touchée et qui m'a prise par les tripes.
Calypso
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