Bonjour tout le monde ! Aujourd'hui, nous allons parler de ma dernière lecture de Victor Dixen, j'ai nommé Extincta, paru il y a quelques semaines ! Cette sortie fut une grande surprise pour moi et j'avais hâte de découvrir ce nouveau roman que nous propose l'auteur !
Vous pouvez retrouver mon article sur Cogito (ici) et sur Phobos (les 3 premiers tomes) (ici) et Phobos: tome 4 (ici).
Résumé: Voici le booktrailer du livre !
Mon avis:
Malheureusement, malgré ma grande affection pour les livres de cet auteur et mon admiration pour son travail, Extincta ne m'a pas conquise. Suis-je le public pour ce livre ? Je ne pense pas. J'ai pu lire quelques avis sur le livre et beaucoup ont aimé. Après avoir passée presque une semaine à lire ce livre, je le referme très perplexe. C'est parti...
Tout d'abord, le début m'a rapidement prise dans l'histoire. Dés le début, les événements s'enchaînent et les chapitres s'alternent entre les points de vus de deux personnages: Océrian et Astréa. C'est vraiment dynamique et malgré la masse d'informations qu'on nous donne sur cet univers, j'ai plutôt bien réussi à tout assimiler. C'est un univers nouveau, créé de A à Z par l'auteur et très original je dois dire.
Malheureusement, les pages défilent et le rythme s’essouffle. J'ai commencé à perdre le fil en dépassant la page 200. Le récit continue et cette partie de l'histoire est très plate. Peu de dialogues, avec beaucoup de descriptions. Je me suis perdue dans toutes ces masses d'informations qui n'étaient pas toujours utiles à mon goût. Le récit s'enlise et plus je poursuis ma lecture, plus je commence à atteindre l'overdose. Le message de fond sur l'écologie prend le pas sur l'intrigue, qui est bien mise au second plan jusqu'à s'effacer par instant et l'oublier même. A plusieurs reprises, je me suis demandée si ce livre allait se finir un jour. Je n'en voyais pas le bout. De plus, l'écriture est assez complexe, avec des expressions ou des termes techniques à l'univers, des messages complexes à comprendre, de nombreux messages à implicites à démêler. Puis l'arrivée de références poétiques comme Baudelaire, m'ont plus que perdu même si j'adore Baudelaire. J'ai trouvé cela très intéressant cette façon de décortiquer les Fleurs du Mal d'une nouvelle manière. Cependant, je me suis perdue et je m'ennuyais.
J'ai même voulu abandonner ce roman à un moment donné mais j'avais aussi envie de connaître la fin et le dénouement. Les 150 dernières pages ont vraiment rattrapé l'avis que je me faisais du livre, cette partie est bien plus dynamique et tous les fils se déroulent. Cependant, je n'ai pas été surprise par les rebondissements, c'était assez prévisible. La fin a bien sûr été très touchante mais celle-ci n'a su répondre à mes attentes surtout après avoir lu un pavé aussi gros. Au final, je pense que ce livre est déséquilibré entre la description, les actions ou les dialogues. Il peut y avoir de longs passages à vides comme de long passes peuplés de nombreuses actions peuplés de nombreuses redondances.
Je suis ressortie fatiguée de ma lecture car il y a énormément de réflexions et ce roman ne s'adresse pas à tous. Malgré la romance et cette intrigue avec des adolescents, le roman est plus intellectuel qu'autre chose et ne peut s’adresser à tous, enfin c'est mon avis. Bien sûr, le livre est pleins de messages, de remises en causes sur l'humanité et nous montre ce que pourrait être notre futur. C'est assez intéressant et effrayant à la fois. En effet, il y a une part de réelle dans tout cela.
Conclusion, je suis très mitigée sur ce roman. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé car il y a des choses qui m'ont plu, sans aucun doute, mais ce livre m'a vraiment déçu. Bien sûr comme dit plutôt, je pense que je ne suis tout simplement pas le public pour ce type de lecture, trop intellectuel à mon goût même si les messages de fonds sont très intéressants.
Calypso
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